Conférence.
Entre galère inédits et flambée inespérée du marché, comment l'art contemporain se réinvente-il-face au contexte
La fin de la crise Covid-19,
sera-t-elle aussi la fin de notre art contemporain?
Gilbert COQALANE est un artiste plasticien, sculpteur, performer et auteur
français. Il vit et travaille à Nancy où il est né en 1987. Il débute son
parcours artistique en 2007. La rue est son premier espace d’expression, par le
biais de collages, de pochoirs, de détournement de mobiliers urbains,
d’affiches. Il est un artiste qui importune, au travers de travaux plastiques
variant les supports et s’accompagnant de performances et de publications,
l’engourdissement ou la lenteur inéluctable des sociétés qui obéissent
fatalement à des normes et à des règles. Chacune de ses actions est «
artistique » et vient interroger l’art et sa production tout en proposant sa
définition non sans insolence : en effet, ses gestes sont en soi des formes et
la création d’œuvre d’art est avant tout une attitude, une position à
rechercher pour échapper aux cadres institutionnels.
Maria Betania ANTICO est une professionnelle argentino-espagnole avec une
expérience vaste et diversifiée dans la gestion artistique, le marketing, les
ventes et la communication. En 2017, elle s'installe pendant près de trois ans
à Washington DC, où elle enseigne à la Kirov Ballet Dance Academy, chorégraphie
pour des spectacles scolaires. Elle a collaboré en tant que responsable des
coulisses d'un spectacle pour enfants à la Banque Interaméricaine de
Développement et à un événement à l'ambassade d'Argentine aux États-Unis,
participant à un spectacle de tango. Depuis 2021, Maria Betania Antico est
impliquée dans un projet Ai & Art : enseigner un avatar danseur. Ce projet
sera présenté lors d'Esch 2022, Capitale Européenne, Pavillon Ai et Art de
l'Université du Luxembourg, Belval (L).
Gary BIGOT est Artiste invisuel qui fait partie de la Biennale de
Paris. Dans les années 1970 et 1980, il s'est engagé dans l'art et les
nouvelles technologies, comme la méditation avec l'encéalographie, et il s'est
approprié le thermohygrographe, qui fonctionnait encore dans tous les musées et
autres espaces dans les années 1980. Il a qualifié le thermohygrographe
d'"autoportrait" de nous tous en raison des fonctions sensorielles de
l'appareil. Dans les années 1980, il a décidé de ne plus produire d'œuvres
d'art et a autorisé des artistes et des institutions culturelles à développer
son œuvre ou à exposer ses œuvres en son nom. En 2018, en collaboration avec la
Biennale de Paris au Luxembourg, il conçoit une appli géospatiale qui réagit
aux personnes qui soufflent dans le micro. Ensuite, l'emplacement apparaît sur
la carte et les gens pouvaient laisser un message ou soumettre un projet lié à
"L'air que je souffle tu respireras un jour".
Les modérateurs :
Egberdien van der Peijl, présidente d’AEA au Luxembourg,
artiste conceptuel et chercheuse d’art et de l’intelligence artificielle
Bashkim Hazizaj, vice-président d’AEA au Luxembourg,
artiste visuel, sculpteur et installations artistiques
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